Le Bloc Québécois est en faveur d’un réinvestissement majeur dans le parc de logements sociaux et abordables. Le logement est une compétence exclusive des provinces et nous croyons que le gouvernement fédéral devrait transférer toutes les sommes qu’il prévoit d’y investir directement à Québec, sans condition. C’est le Québec qui est le plus à même de connaître ses besoins en matière de logement.
Par ailleurs, la Stratégie nationale du logement du gouvernement canadien a complètement raté sa cible en matière de logements sociaux. Malgré des milliards de dollars injectés par Ottawa, le Directeur parlementaire du budget a reconnu que le gouvernement fédéral n’atteint pas son objectif d’élargir considérablement le parc de logements abordables au Canada. Au Bloc Québécois, nous croyons que pour sortir de la crise du logement, il est vital que le logement social et abordable soit au cœur de la solution et Ottawa doit faire sa part en la matière. C’est pourquoi nous proposons augmenter substantiellement, grâce aux transferts fédéraux sans condition, la proportion de logements hors marché à 20 % et l’augmentation et l’indexation du seuil des coûts de rénovation permis par porte pour les HLM sous convention afin que des rénovations majeures puissent aussi être effectuées en cours de route et que les projets puissent s’autofinancer lorsque la convention se termine.
Nous rappelons que le logement est d’abord et avant tout une compétence du gouvernement du Québec. Néanmoins, nous reconnaissons que le fédéral peut jouer un rôle en la matière et qu’inscrire la population étudiante sur la liste des populations prioritaires de la Stratégie nationale du logement peut être un signal positif envers cet enjeu pressant. Nous croyons toutefois que si Ottawa désire bonifier les investissements dans le logement étudiant, un transfert sans condition à Québec qui a déjà mis sur pied la Stratégie québécoise en habitation est la meilleure voie à suivre. Un grand volet de cette stratégie est d’ailleurs dédié au logement étudiant.
Les études démontrent qu’au-delà du seuil de 20h, le travail a des effets néfastes sur la réussite scolaire et la santé. Le Bloc Québécois croit que les restrictions actuelles de 24h représentent un compromis adéquat entre l’objectif premier de poursuivre des études au Québec, et la nécessité de travailler davantage pour faire face à la hausse du coût de la vie.
Le Bloc Québécois est d’avis que le fédéral émette automatiquement un permis de travail, en plus du permis d’études, aux élèves inscrits dans un programme coopératif, et ce, sans frais supplémentaires.
Le Bloc Québécois est d’avis que la priorité en matière d’administration est la réduction des délais de traitement des dossiers.
L’Accord Canada-Québec relatif à l’immigration et à l’admission temporaire des aubains confère au Québec la capacité de sélectionner son immigration permanente. Les étudiants internationaux sont admissibles à des permis de travail postdiplôme dépendamment de leur domaine d’étude. Ces étudiants pourront être sélectionnés par le Programme d’expérience québécoise et, par la suite, faire une demande de citoyenneté.
Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Innovation et de Sciences, Maxime Blanchette-Joncas, a mené une campagne insistante auprès du gouvernement Trudeau afin qu’il hausse les bourses d’études supérieures et postdoctorales, lesquelles n’avaient pas bougé d’un sou depuis plus de 20 ans. L’annonce d’un financement de 1,8 milliard de dollars sur cinq ans pour la recherche et l’augmentation de 855 millions de dollars sur six ans des bourses pour les étudiants de 2e et 3e cycles constitue une victoire majeure pour la science, la relève scientifique et est une fierté pour le Bloc Québécois. Nous sommes d’accord que les bourses doivent être indexées annuellement pour éviter encore un scénario dans lequel les bourses restent stagnantes pendant deux décennies. Nous sommes également en faveur d’augmenter les bourses d’études pour les étudiants et les chercheurs à haut potentiel et hautement qualifiés afin que le Québec et le Canada attirent les meilleurs talents en recherche et d’être plus compétitif en matière de recherche, d’innovation et de développement scientifique. Ce faisant, une augmentation proportionnelle pour les étudiants à temps partiel et en formation continue est tout à fait envisageable et souhaitable.