Oui, le Parti vert du Canada s’engage à augmenter de façon significative le financement accordé aux programmes de subventions de la SCHL pour la construction de logements locatifs et abordables. Nous voulons tripler le nombre de logements sociaux au pays en construisant 1,2 million de logements abordables et permanents, sous forme de coopératives ou d’organismes sans but lucratif, sur une période de sept ans.
Pour y parvenir, nous rétablirons le mandat de la SCHL afin qu’elle développe et finance directement ces logements. Elle devra aussi offrir des prêts à long terme à faible taux d’intérêt aux organismes sans but lucratif, aux coopératives et aux organismes publics de logement. Le Parti vert prévoit également de réaffecter les 13,8 milliards $ de surplus de la Banque de l’infrastructure du Canada aux municipalités pour soutenir la construction de logements abordables, les infrastructures communautaires et le transport en commun.
Oui, le Parti vert veut que les programmes de subvention, de prêt ou d’assurance de la SCHL soient accessibles au logement étudiant. Nous croyons aussi que la population étudiante doit être ajoutée aux groupes prioritaires de la Stratégie nationale sur le logement.
Nous proposons d’élargir l’accès à l’Initiative de financement de la construction de logements locatifs pour que les établissements postsecondaires puissent bâtir du logement étudiant abordable. Un volet spécifique à l’infrastructure étudiante sera intégré à la stratégie nationale, en complément des investissements faits par les collèges et universités.
Enfin, le Parti vert veut une définition fédérale uniforme du logement abordable : un logement qui coûte 30 % ou moins du revenu du ménage, ajustée aux réalités régionales.
Le Parti vert ne s’engage pas à lever de façon permanente ces restrictions. Au contraire, notre plateforme propose de réinstaurer la limite de 20 heures de travail hors campus par semaine durant les sessions d’études régulières. Cette position vise à s’assurer que les étudiants internationaux puissent se concentrer sur leurs études sans pression économique excessive.
Sur les stages et programmes coop
Le Parti vert ne propose pas explicitement de permettre l’accès aux stages ou programmes coop uniquement avec un permis d’études. Toutefois, nous reconnaissons que les étudiants internationaux doivent être protégés contre l’exploitation et avoir des attentes claires. C’est pourquoi nous voulons établir un cadre réglementaire national pour le recrutement éthique, et exiger la transparence sur les droits, les frais, le logement et les conditions de travail.
Bien que notre programme ne s’engage pas à modifier la règle du permis distinct pour les stages, nous soutenons des mesures pour mieux intégrer les étudiants internationaux à la société canadienne, y compris des voies limitées vers la résidence permanente dans les secteurs en pénurie de main-d’œuvre.
Oui, le Parti vert s’engage à revoir les procédures liées à l’admission des étudiants internationaux. Nous voulons établir un cadre national de recrutement éthique, qui inclut une transparence complète sur les frais, le logement, les droits et les attentes en matière de travail. Bien que notre plateforme ne détaille pas toutes les démarches administratives, l’objectif est clair : rendre les processus plus équitables, clairs et accessibles, afin de protéger les étudiants contre les abus et simplifier leur parcours au Canada.
Le Parti vert appuie la création de voies d’accès limitées à la résidence permanente pour les étudiants internationaux diplômés, notamment dans les secteurs en pénurie de main-d’œuvre. Cela montre une volonté de mieux intégrer les diplômés étrangers, y compris ceux des universités québécoises. Même si notre plateforme ne mentionne pas spécifiquement un accès facilité à la citoyenneté, nous reconnaissons la contribution des étudiants internationaux et soutenons leur inclusion à long terme dans la société canadienne.
Notre plateforme soutient une expansion générale de l’accès à l’éducation postsecondaire gratuite, mais elle ne précise pas d’engagement ciblé sur l’augmentation du financement des bourses pour les étudiants en formation continue ou à temps partiel. Cela dit, nous défendons une éducation accessible à tous, ce qui inclut le soutien aux parcours non traditionnels. Une telle augmentation irait dans le sens de nos valeurs.